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Je parle d’Ushuaïa, bien sûr. Le nom peut faire penser à une fille nue sous une cascade, et dont la chevelure ou l’inventivité du cadreur cache toujours le téton. Et les oiseaux et la nature derrière, les extraits de palétuviers et tout ça, mais en fait non, le shampooing porte le nom de la ville presque la plus au sud de toutes les villes du monde.
La vraie ville de la fin du monde s’appelle Puerto Williams et appartient au Chili. Mais ça, les Argentins iront pas te le dire. Puerto Williams aussi c’était pas super exotique pour les gel douches aux agrumes sans omega-3 ou l’émission de télé-réalité « La nature disparaît a vue d’oeil mais on continue de consommer! » de Nicolas « l’autre Nicolas des français » Hulot.
Mais y’a la nature, hein… ce serait même difficile de la voir. Déjà pour y aller, si tu y vas en bus, tu prends un bâteau pour arriver en Terre de Feu. Elle pourrait d’ailleurs s’appeler la Terre du Vent et de la Glace et ça serait un peu plus vrai (et ça compterait un élément de plus). Ensuite tu vois des plaines des lacs quelques arbres, et puis t’arrives au milieu des montagnes. La neige, les pointes bien affutées des pics ou le froid pourraient te faire penser « mazette, je suis à 4000m tranquille ma parole! ». Sauf que tu te retournes et tu vois l’eau. Tu te promènes à 500m d’altitude et le froid et la neige qui fond dans tes chaussures te font rebrousser chemin. La poisse hein…
Or donc, après avoir rencontré dans le bus une Chilienne qui est en fait Canadienne et qui parle très bien français, puis à l’hostel un Algérien, qui est en fait Français mais qui m’a donné un cours de Kabyle (le fait que j’avais attrapé mal à la gorge la veille dans la neige avec mon amie Chileano-Canadienne n’a rien fait pour arranger la chose), un Allemand qui parle français, un couple français avec qui j’ai parlé anglais avant de me rendre compte qu’il y a pas besoin, quelques autres français, et puis une ou deux française aussi je crois. Les seuls non-francophones à l’hostel étaient israéliens.
Vous pouvez donc imaginer quels progrès j’ai fait en espagnol pendant tout le temps où je suis resté à Ushuaïa.
Enfin bon, si j’apprends pas l’espagnol très rapidement c’est pas la fin du monde!
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très belle série
Comment by wiB — 15 mai 2010 @ 14:33
Quelqu’un connaît le modèle de la voiture de la photo « ushuaia-21 » ?
J’ai l’impression de voir une voiture de mon enfance.
Comment by Alban — 17 mai 2010 @ 22:23
La photo Ushuaia 16 a emporté mon coeur au bout du monde. Définitivement..
Comment by Ludo — 20 mai 2010 @ 10:26
C’est mon rêve d’y aller !!! :)
Comment by Eva — 21 mai 2010 @ 11:19
c’est pas la fin du monde! ahaha, je viens de comprendre !
Comment by Romuald — 28 mai 2010 @ 13:35
Alban, bien sûr, c’est une Renault 12, mon père en avait une de la même couleur (mais tiens j’y pense, c’est peut-être elle, il l’avait revendu au demi-frère de mon oncle qui était parti vivre au Pérou – c’est bon tout le monde suit ?)
Comment by Romuald — 28 mai 2010 @ 13:37
Merci pour ces superbes photos! J’ai eu l’impression de revivre mon voyage sur place. C’est drôle car sur la route du glacier Martial (t’es monté à pied ou avec le télésiège ?), je me suis arrêté au même endroit pour prendre de photos ! (Sinon t’as oublié le « H » dans le titre de l’article)
Comment by Romain — 28 mai 2010 @ 18:57
Merci Romuald.
C’est dingue, j’ai pas pensé à la R12.
Boudiou qu’ça m’rajeunit point !
Thank’s.
Heu … On peut peut-être demander à Joachim d’y retourner pour voir l’intérieur + de face et de dos pour vérifier si c’est celle de ton père ???
Comment by Alban — 7 juin 2010 @ 22:15