360 in 365 – Joachim voyage autour du monde

Les dragons de Kota Kinabalu

Au détour d’une rue on entend les tambours, les percussions, les cymbales et les gongs. C’est les dragons du Nouvel An, qui paradent devant les maisons pour apporter la richesse sur le foyer. Pendant la semaine qui suit le Nouvel An, des gens payent des troupes de danseurs-dragons pour ça. A Singapour, le prix de la performance est 88,8S$ (ou 888S$? ça fait beaucoup), un nombre auspicieux pour la chance et la prospérité…

Il y a en Malaisie une grosse minorité chinoise. Dans toutes les villes, sur la péninsule ou à Bornéo, il y a un Chinatown, le quartier chinois, dans lequel on voit peu de femmes voilées mais beaucoup de gens parlent hakka (le dialecte du Hokkien) ou cantonais, et ponctuent leurs phrases par « lah! » C’est quelquechose qu’il faut avoir entendu pour comprendre, lah! Et toutes ces communautés vivent dans le respect des autres, des restaurants chinois font du hallal parce que ça apporte des clients (et le maire de Roubaix s’en fout) et il y a parfois des temples confucianistes et des mosquées dans la même rue.

Tous les gens du quartier sont venus voir les danses, les dragons jaunes et les blancs, qui dansent à deux mètres du sol, sur des piliers. Et à la fin, les dragons se font offrir des enveloppes rouges avec de l’argent dedans. Il paraît que ces cadeaux apportent la richesse. Les chinois ont parfois des idées étranges mais tautologies : ils s’offrent de l’argent pour être riche.

Ici à Kota Kinabalu, le Nouvel An est terminé, mais certains ont du retard. Bref, c’est flou et contrasté parce qu’il n’y avait pas beaucoup de lumière et que mon 800 iso est pas si top que ça. C’était hier, et c’était impromptu.